Cocoricooooo...
...ou quand le petit coq se fait poule mouillée.
Hourra!, le cri en fut quasi-unanime, et retentit deux fois:
Une première fois lorsqu'il fut acquis que Réno ne tolèrerait plus davantage en ses locaux le fils à papa-grande-gueule et tête à claque, Nelsinase Piquette Junior. Une joie que même les débordements lacrimaux du jeune prodige à l'anus réallésé à coup de dixièmes à chaque course par son équipier espagnol n'aurait su ternir ("de toutes fason briator il ait méchon est en plusse il y connais rien alors sa va fermer la vous tousse mdrrrr mon papa va m'achetez une équipe rien ka moi on va voire se kon veras mes bon ces ke mon avis a+").
Le cirque F1 se voyait débarrassé de sa plus fameuse chicane mobile depuis le licenciement incompréhensiblement tardif du roi du Champcar (discipline qui est à la F1 ce que le pédalo est au hors-bord, à peu près), Sebastien "gros geek" Bourdais, dont les lunettes ne suffisaient plus à masquer la honte grandissante dans ses yeux de born-has-been défroqué par un deuxième jeune con homonyme (Sebastien n'a jamais eu de bol avec les Sebastien de tous bords: à la déculottée Vettel s'ajoutait celle infligée par le suisse mais sympa quoi que fort laid Buemi).
Allez houst!, du balais les neuneus, place à une F1 purifiée.
Du moins le croyait-on...
Il fallait déjà s'habituer à l'idée de revoir le vieux Badoer arpenter les circuits, comme on dépoussière et remet en fonction un vieux meuble moche et esquinté par les années parce que tata-Gertrude a bousillé la belle commode Ikea en s'asseyant dessus.
Mais voilà qu'en plus, et pour une fois, Briatore faisait preuve de bon sentiment en invitant le régional de l'équipe (ah oui, parce que, peut-être l'ignoriez-vous, il faut dire que ça n'a rien d'évident de prime abord sauf lorsqu'on bosse à TF1 apparemment, mais Renault F1 team serait, tenez-vous bien, une écurie FRANCAISE), Romain Grosjean, qui non content de porter sans fard le nom le plus débile du plateau se paye le luxe d'être infoutu d'exercer ne serait-ce qu'un début de domination sur le GP2 (anti-(pot-de-)chambre de la F1), à prendre place dans le baquet douillet du brésilien sortant (mais ne tirons pas sur les brésiliens, rien n'est simple pour eux en ce moment, Massa est borgne, Piquet Jr est viré, et Barrichello ridicule, un peu d'empathie s'il vous plait).
Ceci pour le second "Hourra!", ou la promesse d'une nouvelle et intense branlette médiatique et tricolore.
Grosjean le romano allait-il renverser le couillu d'Oviedo et rendre à la Phranse l'honneur perdu sur les champs de bataille des ruines de Minardi?
Enfin un vrai pilote, on allait voir ce qu'on allait voir.
Et on a vu.
Deux séances d'essai libre.
La première, matinale, voit Gromain prendre lentement (euphémisme) ses marques et signer un intéressant 1'44"356 sur le circuit de Valence.
Oui, c'est intéressant, parce que c'est à 1"011 d'Alonso, et ça, ça intéresse vachement... Alonso parce que c'est nul, et donc ça ne fait pas d'ombre.
Aguerri par cette expérience concluante, plus fort que jamais, Romain Bigjohn entame tambour battant son deuxième assaut l'après-midi, et fait retentir 1'40"787. C'est l'explosion dans les gradins.
De rire, l'explosion: Fernandel s'arroge la première place sur la feuille des temps (du bon vieux bluff tout en finesse comme on n'en voit plus que chez Williams) en 1'39"404, une seconde et trois dixièmes plus vite que le frenchie. C'est donc encore plus lent qu'en EL1.
"non mes attan sa veut rien dir ses des essais libre !!! tu vas voire en kalif!!! y va metre la mysèrrrr a toul mond!!!"
Hum... oui, peut-être.
Ou pas.
Le France est un pays douloureux, qui en est encore à chercher à effacer l'humiliation historique de devoir sa dernière victoire à Olivier Panis dans une course où tout le monde avait abandonné ou était mort d'ennui, et où toute la moule du monde semblait s'être abattue sur "l'honnête lyonnais" comme la foudre sur ses concurrents.
C'est un pays qui ne mérite pas ça.
D'ailleurs personne, aucun pays ne mérite de se voir représenté exclusivement et successivement par deux tocards de classe mondiale tels Bourdais et Grosjean.
Hourra!, le cri en fut quasi-unanime, et retentit deux fois:
Une première fois lorsqu'il fut acquis que Réno ne tolèrerait plus davantage en ses locaux le fils à papa-grande-gueule et tête à claque, Nelsinase Piquette Junior. Une joie que même les débordements lacrimaux du jeune prodige à l'anus réallésé à coup de dixièmes à chaque course par son équipier espagnol n'aurait su ternir ("de toutes fason briator il ait méchon est en plusse il y connais rien alors sa va fermer la vous tousse mdrrrr mon papa va m'achetez une équipe rien ka moi on va voire se kon veras mes bon ces ke mon avis a+").
Le cirque F1 se voyait débarrassé de sa plus fameuse chicane mobile depuis le licenciement incompréhensiblement tardif du roi du Champcar (discipline qui est à la F1 ce que le pédalo est au hors-bord, à peu près), Sebastien "gros geek" Bourdais, dont les lunettes ne suffisaient plus à masquer la honte grandissante dans ses yeux de born-has-been défroqué par un deuxième jeune con homonyme (Sebastien n'a jamais eu de bol avec les Sebastien de tous bords: à la déculottée Vettel s'ajoutait celle infligée par le suisse mais sympa quoi que fort laid Buemi).
Allez houst!, du balais les neuneus, place à une F1 purifiée.
Du moins le croyait-on...
Il fallait déjà s'habituer à l'idée de revoir le vieux Badoer arpenter les circuits, comme on dépoussière et remet en fonction un vieux meuble moche et esquinté par les années parce que tata-Gertrude a bousillé la belle commode Ikea en s'asseyant dessus.
Mais voilà qu'en plus, et pour une fois, Briatore faisait preuve de bon sentiment en invitant le régional de l'équipe (ah oui, parce que, peut-être l'ignoriez-vous, il faut dire que ça n'a rien d'évident de prime abord sauf lorsqu'on bosse à TF1 apparemment, mais Renault F1 team serait, tenez-vous bien, une écurie FRANCAISE), Romain Grosjean, qui non content de porter sans fard le nom le plus débile du plateau se paye le luxe d'être infoutu d'exercer ne serait-ce qu'un début de domination sur le GP2 (anti-(pot-de-)chambre de la F1), à prendre place dans le baquet douillet du brésilien sortant (mais ne tirons pas sur les brésiliens, rien n'est simple pour eux en ce moment, Massa est borgne, Piquet Jr est viré, et Barrichello ridicule, un peu d'empathie s'il vous plait).
Ceci pour le second "Hourra!", ou la promesse d'une nouvelle et intense branlette médiatique et tricolore.
Grosjean le romano allait-il renverser le couillu d'Oviedo et rendre à la Phranse l'honneur perdu sur les champs de bataille des ruines de Minardi?
Enfin un vrai pilote, on allait voir ce qu'on allait voir.
Et on a vu.
Deux séances d'essai libre.
La première, matinale, voit Gromain prendre lentement (euphémisme) ses marques et signer un intéressant 1'44"356 sur le circuit de Valence.
Oui, c'est intéressant, parce que c'est à 1"011 d'Alonso, et ça, ça intéresse vachement... Alonso parce que c'est nul, et donc ça ne fait pas d'ombre.
Aguerri par cette expérience concluante, plus fort que jamais, Romain Bigjohn entame tambour battant son deuxième assaut l'après-midi, et fait retentir 1'40"787. C'est l'explosion dans les gradins.
De rire, l'explosion: Fernandel s'arroge la première place sur la feuille des temps (du bon vieux bluff tout en finesse comme on n'en voit plus que chez Williams) en 1'39"404, une seconde et trois dixièmes plus vite que le frenchie. C'est donc encore plus lent qu'en EL1.
"non mes attan sa veut rien dir ses des essais libre !!! tu vas voire en kalif!!! y va metre la mysèrrrr a toul mond!!!"
Hum... oui, peut-être.
Ou pas.
Le France est un pays douloureux, qui en est encore à chercher à effacer l'humiliation historique de devoir sa dernière victoire à Olivier Panis dans une course où tout le monde avait abandonné ou était mort d'ennui, et où toute la moule du monde semblait s'être abattue sur "l'honnête lyonnais" comme la foudre sur ses concurrents.
C'est un pays qui ne mérite pas ça.
D'ailleurs personne, aucun pays ne mérite de se voir représenté exclusivement et successivement par deux tocards de classe mondiale tels Bourdais et Grosjean.