Toyota / Renault = 2 écuries, 2 pilotes, 2 voitures et de la connerie (à discrétion)

Publié le par redmatt17

Toyota et Renault sont actuellement à égalité au Championnats constructeurs. 9 partout, balle au centre. Mais dans l’une comme dans l’autre, un seul pilote se permet le luxe de ramener des points. Trulli et Alonso ont donc en commun un leadership bien marqué dans leur écurie respective. Comment peut-on se fourvoyer pareillement dans le choix d’un pilote (tout autant second soit-il) ? Alonso, on le sait, ne voulait pas d’un équipier capable de le battre. Flavio a respecté ce choix puisque seul son égoïsme de voir Alonso quitter McLaren pour revenir au berceau le satisfaisait. Du côté de chez Toyota, on s’est « payé » le luxe d’engager le champion GP2 en titre : Timo Glock. Quelle méprise. Tant du côté français que japonais, on paye pour deux voitures alors qu’une seule ramène des résultats (aussi satisfaisant soient-ils). L’an passé, alors que la Toyota n’avançait pas, Ralf Schumacher s’est fait jetter de chez Toyota car le malheureux était en deça des performances de Trulli. 8 points sur la saison contre 5. On n’est pas encore à mi-saison, mais Glock affiche un lamentable 0 pointé alors que Trulli culmine déjà à 9 points. Combien de temps Toyota, qui nous avait habitué à renvoyer la moitié de ses troupes à la première contre-performance va-t-elle se permettre le luxe de faire limer le bitume et son budget à Timo Glock ? Bien entendu, Ralf coûtait bonbon, mais au moins, il avait le nom. (Pour finir, entre deux pilotes à chier, ne vaut-il pas mieux avoir celui qui à un nom ?). Du côté de chez Renault, tout le monde se pose des questions, sauf les personnes stratégiques. C’est donc avec un grand sourire que Ghosn nous explique son soutien, dans le paddock de Monaco, à son « presque » compatriote (il est né au Brésil) Nelson Piquet jr. Flavio, manager de Piquet reste lui aussi un fervent supporter. De toutes façons, avec ou sans Nelshino, le paquebot Renault est entrain de couler. Parce que n’oublions pas que si l’écurie au losange a sauvé son partenariat avec ING in extremis l’an dernier (clause obligeant au pire une 3ème place au championnat constructeur) en raison du scandale McLaren, ne doutons pas que cette année, Renault n’y sera jamais dans ces 3 premières places, et encore moins que jamais avec une seule voiture.

Aujourd’hui, nous avons donc la possibilité toute simple de savoir ce que nous réserverait (peut-être) la paire Alonso-Trulli (déjà réunie dans le passé) dans une écurie commune : un total cumulé d’une vingtaine de points avec à la clé, pour l’une ou pour l’autre des écuries (Toyota ou Renault), la 4ème place provisoire du Championnat Constructeurs. Une écurie forte, ça aurait quand même plus de gueule que deux monstres de l’industrie automobile qui se mangent la queue avec leurs stratégies à deux balles ? En plus, avec leurs décos respectives, on pourrait un truc terrifique... A vos photomontages, résultats dans quelques jours!

Publié dans Formula Ouane

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S
un seul commentaire à ton article et encore il est de toi....lol<br /> chuis sympa hein, maintenant y en a 2 !
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R
<br /> <br /> C'est pas grave... J'ai fait passer mon idée!<br /> <br /> <br /> <br />
R
Très bonne course de Glock, qui arrive à point nommé. Le Canada a l'habitude de lui sourir... Espérons qu'il continue sur sa lancée!
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