Vettel : ce tocard made in Raides Boules

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On se demande parfois comment on a pu, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, le voir comme le renouveau des pilotes allemands après la période faste « Schumacher/Frentzen ».

Voilà un gars qui est arrivé en Formule 1 à l’âge de 18 ans, avec des boutons plein la gueule et surtout une coiffure à faire peur. (On remerciera jamais assez le service Media de Red Bull qui l’obligera à se raser le crâne). Son titre de Formule BMW allemande (acquis contre des pilotes encore plus nuls que lui) lui avait offert un test avec la Williams. La firme bavaroise vit en ce garçon une façon de promouvoir son image : « même les moches peuvent rouler en béhème ». Il leur permet même d’échapper à une taxe locale sur la discrimination. BMW Sauber l’engagea donc comme pilote d’essai puis comme troisième pilote du vendredi en remplacement de Robert Kubica, le sosie d’Alain Prost. Le talent en moins. Extrêmement rapide sur le circuit de Monza en 2006 (il avait la gastro, les tours devaient donc être fait le plus rapidement possible), il est confirmé comme essayeur à la grande surprise générale en 2007 alors qu'il a perdu le titre en F3 face à un équipier contraint de se replier en DTM, série de nullards par excellence. Son équipier polonais ayant failli se désintégrer lors de la course canadienne, Sebastian est promu pilote titulaire à Indianapolis, en lieu et place de Jacques Villeneuve à qui le bacquet revenait de droit, parce que c'est le fils de Gilles.

Des essais libres (qui ne veulent rien dire) lui permettent de faire illusion et de se situer tout près de son équipier Heidfeld que tout le monde déteste pour une raison inconnue. Septième sur la grille de départ, à des années lumières d'Heidfeld, il manque de faire un strike au départ puis se débat en milieu de peloton avant qu'une série d'abandons lui permette à terminer la course dans les points, à la 8ème place. Ce fait d’arme le fait rentrer à jamais dans l’histoire de la discipline au même titre que des pilotes de la trempe de Tonio Liuzzi ou Pedro de la Rosa. On passera sur le record de précocité pour l’entrée dans les points, un record ne fait pas le pilote. Kubica remis sur ses pieds, Vettel reprend la place qui lui est sienne, c’est à dire à la maison. C’était sans compter sur la bétise des dirigeants de Toro Rosso (les gars du marketing se sont pas foulés sur le nom….) qui lui proposent le volant de Scott Speed (un ricain placé là pour séduire ses compatriotes, un flop total). Au côté du pétard mouillé Vitantonio Liuzzi, il ruine la course japonaise de Mark Webber en le harponnant par l’arrière. Il bénéficiera encore une fois d’une chance insolante en terminant 4ème du GP de Chine sous une pluie diluvienne.

En 2008, il fait équipe avec le français Sébastien Bourdais, surnommé le « bigleux », juste bon à battre les bouseux du Champ Car. Et là, l'improbable se produit : au fil des courses, Bourdais commence à le dominer en vitesse pure, ajouté à ça une magnifique collection de 4 abandons dans le 1er tour en début de saison achève de le faire passer, déja, au rang de has been à l'âge de 20 ans.


schumi84f1/Nicklaus

Publié dans Formula Ouane

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S
Ronald McDonald ?
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C
"Robert Kubica, le sosie d’Alain Prost. Le talent en moins. "<br /> <br /> XD le mec qui a été en tête du championnat du monde et l'un des plus régulier dans les perfs et les podiums, et il anéanti son expérimenté coéquipier à sa deuxième saison complète<br /> <br /> Ronald je suis sur que c'est toi qui se cache derrière ce blog XD
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S
il a déjà mis quelqu'un dehors Schumacher ?
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J
Un futur m.schumacher ? Il a déjà mit quelqu'un dehors volontairement pour mériter une telle comparaison?
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S
On nous promet un "futur Schumacher" , ça se terminera en klien-Glloq production.
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