You, Turkey bastards!

Publié le par Ouais_supère

Le Fait :

 

29 mai 2010, Taïg Khris, un attardé mental de 34 ans, bat tous les records de bêtise (la faute aux Red-bulles dans le cerveau) avec une chute libre de 12.5m depuis le 1er étage de la Tour Eiffel en rollers (il fallait y penser) sous les yeux ébahis d’une foule aux couleurs rouge et bleu d’une boisson dégueulasse.

30 mai 2010, deux guignols pareillement sponsorisés tentent et réussissent une chute de 44 points en moins d’une seconde, soit 16 points de mieux, record battu à plates coutures, que le précédent du 22 octobre 1989.

 

On applaudit bien fort nos deux héros, ainsi que leur écurie qui démontre une nouvelle fois sa propension à l’auto sabordage. Rarement une doublette de monoplaces aura à ce point été incapable de plier une saison, tout en ayant 7 courses durant la supériorité nécessaire pour ce faire, et, parait-il, le futur plus grand pilote que la F1 ait porté.

 

Alors, depuis dimanche, le débat, c’est « à qui la faute » ? On a même sorti des pourcentages, on a figé les images pour mesurer les distances parcourues, à droite, à gauche, par qui, qui était devant, qui aurait dû faire ceci, qui n’aurait pas du faire cela. On a interrogé tout le monde, analysé les preuves, notamment parce qu’on a beaucoup trop regardé de séries débiles à la C.S.I. et qu’on s’y croit, totalement, enfermés que nous sommes dans notre bulle internaute, bulle maintenant fermement l’illusion ridicule de notre compétence en matière de F1. Toute cette énergie déployée pour un constat qui hurlait pourtant son évidence dès le départ : Red Bull est une armée de blaireaux au service de deux pilotes incompétents.

 

Une gestion d’écurie « taille patron » aurait prévenu ses pilotes dès l’intersaison, avec fermeté et poings rageurs cognant sur la table, qu’ils peuvent tout à fait se mettre des mandales dans la tronche, mais qu’à la première rayure sur la caisse c’est une torgnole doublée d’une coupe franche dans le salaire pour les deux belligérants (et il n’est pas question de savoir qui a commencé, on n’est plus à la maternelle), et une clause de rupture supplémentaire sur les contrats de la saison suivante (enfin, pour celui qui a un contrat 2011, seul Vettel est concerné apparemment).

Au lieu de ça, on a voulu la jouer vicelard, faire primer l’équipe, et son esprit, forcément fraternel et sans accroc. Par devant. Et par derrière, l’art de figer les positions dans un seul sens, le souvenir de Sepang et d’un Australien benêt qui reste bien sagement à distance respectable du chouchou, les « attention à ta mécanique, mon Webberounet, on ne veut que ton bien », et plus tard, l’art d’expliquer que Mark ne peut être devant que par le truchement d’un châssis endommagé pour l’allemand, bref, de véritables coups de boutoirs psychologiques à l’encontre d’un seul homme qui, pardon de le rappeler, est en tête du championnat.

Le résultat ? D’un côté un crétin qui croit que son équipier aura trop de respect pour des consignes officieuses que lui-même a respectées jusqu’ici pour tenter quoi que ce soit sur lui, a fortiori sur la partie sale de la piste et dans un intervalle minuscule. De l’autre, un jeune con tellement habitué aux faveurs qu’il s’imagine que son adversaire direct pour le titre va lui ouvrir plus que l’espace nécessaire pour s’infiltrer et le gratifier en plus d’une courbette respectueuse.

 

A refuser de trancher froidement mais clairement, avec transparence, au moment de définir les objectifs respectifs de ses pilotes, Red Bull leur a donné des habitudes incompatibles, et nourri entre eux des ressentiments sourds, ce qui ne pouvait mener qu’au désastre, à un moment ou à un autre. Et l’échec d’une telle politique a également conditionné l’éparpillement pathétique des propos tenus par les différents responsables d’une écurie Taureau Rouge complètement déboussolée, incapable de tenir un discours cohérent durant les jours qui ont suivi le triste évènement. Horner, notamment, faisait bien peine à voir, tiraillé de toutes parts, et contemplant bouche bée son bel édifice jusqu’ici immaculé s’effondrer sous les assauts des vindictes de fans éplorés. Ce fut d’abord la faute de Webber qui n’a pas laissé suffisamment de place, et de toute façon il fallait que Vettel attaque car les McLaren menaçaient (ce qui était faux lors de ce tour précis, et complètement stupide dans la logique Red Bull : il est un fait établi depuis la nuit des temps qu’il est plus risqué pour un écurie de laisser ses deux voitures s’attaquer que d’en laisser une aux prises avec une troisième). Et puis l’Australien était en « mode éco » donc c’était le moment où jamais (le moment pour quoi, au fait ? Quelle différence cela fait-il, que Webber plutôt que Vettel soit menacé par Hamilton ? Non, ne répondez pas, c’est purement rhétorique, comme interrogation.). On a d’ailleurs vu à quel point Webber était dans une logique d’économie lorsqu’en fin de course et alors qu’il n’avait plus rien à gagner ni à perdre, il a aligné plusieurs chronos de qualifications. Après quoi, une fois que le F1 Circus eut désigné Vettel comme fautif, et que les accusations de favoritisme à son égard commencèrent à devenir de moins en moins sourdes, ce fut le revirement. Soudain il n’y avait plus de coupable, ou bien tout le monde l’était, parce qu’on est un Team, les mecs, tapez m’en 5, et vient par là Mark que je te claque la bise, et finalement on pourrait bien re-signer pour un an, non ?

Bullshit, personne n’est dupe. Non, Red Bull n’est pas à l’image de sa boisson, ou en tout cas de qu’elle prétend représenter. Red Bull n’est pas une écurie dépositaire du « cool », où tout le monde s’aime et se respecte, et part main dans la main à l’assaut de tous les records. Benetton a essayé,, le coup de la décontraction du gland, Jordan aussi, ils ont vite déchanté. C’en est fini du rêve calibré teenager,  enfin cette équipe touche-t-elle du doigt la réalité du monde adulte et son implacable nécessité de faire des choix et d’agir froidement quitte à passer pour les méchants de service. Et c’est tant mieux, débarrassé de ce carcan qu’est l’image de marque, ils vont enfin pouvoir commencer à bosser sereinement, à condition qu’ils assument ce nouveau statut d’écurie « normale ».

 

Que va-t-il se passer, à présent ? Vettel avait repris confiance en ses moyens, il ne reste plus qu’à voir comment il gère l’adversité directe dans sa propre maison, parce que ça, c’est nouveau pour lui. Et comme il est désormais évident qu’il est moralement fragile et extrêmement nerveux dans le corps à corps sur la piste, rien ne dit que la baudruche dont est faite sa réputation ne continue pas son petit bonhomme de chemin de dégonflage. Question fragilité, il est plutôt inquiétant aussi, le Webber. Sur le podium, c’est bien simple, on a cru que sa mère était morte. Pauv’ bébé, ce n’est quand même pas la perspective d’une engueulade qui le mettait dans cet état-là ? Hey, mec, t’as 33 ans, quand même. N’empêche, il a fait ce que Massa n’a pas su faire à l’arrivée d’Alonso : il a marqué son territoire d’un jet d’urine bien dru à la face de son équipier. Et désormais, si ses performances venaient à décliner subitement, personne ne serait plus dupe des intrigues de coulisse, et il peut légitimement prétendre à un poste de 1er pilote, ailleurs, et tant pis pour le titre (mais qu’est-ce qu’un titre à côté d’un amour-propre intact).

 

 

« Au fait, y avait pas une course, dimanche ? »

 

Si si. Une course aux accents Monégasques, d’ailleurs. Mais un mauvais Monaco. Le spectacle navrant de petits trains de voitures bien alignées les unes derrières les autres, un petit peloton de tête composé des Red Bull et des McLaren, puis, plus loin, incapable de suivre le rythme, le reste, dont il est bien compliqué de tirer des enseignements tellement les pilotes qui le composaient semblaient s’être donné pour mot d’ordre de ne rien branler.

 

Tout allait pourtant pour le mieux chez Red Bull, jusqu’à ce fatidique 41e tour, et ce depuis le début du week-end. Vettel, absolument ravi de son jouet remis à neuf, sautillait gaiement en tête des chronomètres, persuadé que son mojo lui était enfin revenu. Webber, un peu plus loin, observait la scène avec tendresse, le regard amusé et le bâillement régulier, en massant son pied droit dont il ne s’était pas encore véritablement servi. Dès la Q3 toutefois, l’australo mettait gouache, et une barre anti-roulis pliée plus loin, les rêves insensés de domination mondiale du minot prenaient un contour plus terre à terre : il allait d’abord falloir respirer les flatulences de Lewis avant de commencer à envisager de sauter plus haut que le Kangourou, mais après tout, rien ne lui était plus impossible à présent qu’il s’était convaincu lui-même que ses vives douleurs au postérieur contractées lors des deux derniers Grand Prix ne lui étaient pas imputables. Ce qu’il fit, dès le départ, avant que Hamilton ne lui rappelle immédiatement en le contournant par l’extérieur que le coup du marmot aux dents qui découpent le bitume, il a déjà pratiqué, et qu’il ferait mieux de retourner derrière pour regarder faire les grandes personnes, ce que ce bon Tettel, un brin éberlué, fit bien sagement. Mais, comme quoi la chance, ça va, et parfois ça vient (même pour Sebastian), un arrêt catastrophique de Lewis lui offre une seconde place  de cocu derrière Webber, et c’est alors que le spectacle commence. Non je déconne. Pour le spectacle, il faut attendre une vingtaine de tour, le crash, et là, oui, avouons que depuis, on se marre bien sur les forum. Pour ce qui concerne la performance globale, Vettel était-il le plus rapide ce week-end ? Pas vraiment avec les gommes tendres, puisqu’il semblait avoir un peu de mal à s’accrocher (il s’est rattrapé plus tard) au wagon de tête, mais on peut supposer que oui après changement de pneus, puisque l’Australo fut incapable de décoller de ses fesses sa chère petite crotte Allemande (Au moment où j’écris ces lignes, Autosport fait savoir que d’après Horner, Webber était en délicatesse avec ses pneus et aurait demandé à Vettel d’arrêter de jouer les ventouses, donc, au final, il n'est plus question de carburant  et de cartographie moteur, mais bien de gommes. Soupir.).

 

Aaah, McLaren. Sa gloire, sa Légende, les duels homériques qui se déroulèrent jadis en son sein voluptueux. Du coup, comme un mauvais réflexe, dès que deux de ses pilotes se sentent pousser des cojones, les gâteux, comme les néophytes qui ont lu 4 fois Auto Hebdo, nous la font roman photo, et dépoussièrent, en les nourrissant de toute la mythomanie nécessaire, les images d’Epinal. Ah, ce qu’ils se sont fait du bien, en évoquant les bagarres d’Ayrton Prost et d’Alain Senna (oui, à force de rabâcher, tout se mélange un peu dans un flou artistique rose bonbon, jusqu’à la nausée). C’est que Hamilton et Button nous l’ont jouée frotti-frotta, plein de ces ardeurs qui sont l’apanage des jouvenceaux en rut à l’aube de déculotter une victoire aux airs bourgeois qui feint de se moquer d’eux depuis si longtemps. Et qui plus est, que demande le bon peuple, on pourra qualifier la manière de sublime puisque leurs ébats resteront platoniques, et les bonnes moeurs respectées : point de contact entre eux. Peut-on, doit-on gâcher la rêverie des spectateurs déjà moites dans leur caleçon en rappelant qu’au temps d’avant, de ces grands gentlemen que furent Prost et Senna, au moins l’un d’entre eux aurait fini dans le décor, ou bien ils se seraient copieusement (mais poliment) insultés par micros interposés avant de se faire la tronche pendant des mois, et en tout cas nulle radio n’aurait jamais eut le cran suicidaire de conseiller à l’un d’entre eux de ralentir pour cause de carburant manquant. On a eu de l’action sur 200m, ce qui n’est déjà pas si mal, inutile d’en faire des caisses et d’en appeler aux Dieux du ciel. A part ça, les circonstances de course rendent une nouvelle fois impossible de prouver que Button n’aurait pas mangé une ratatouille de dixièmes, tout comme son contraire, puisque l’un a toujours été bridé par une Red Bull (de quoi déboucher le champagne à Woking, au passage), et que l’autre est toujours resté à distance égale. Sans oublier le fait que la radio a fonctionné à plein, pour l’un comme pour l’autre. Il faudra encore attendre pour conclure sur cette cohabitation, et c’est bien en cela qu’il est fort, ce Jenson, très fort.

 

Il nous emmerde, Maïkeul, à brouiller les pistes, comme ça. Impossible à cerner, sa vitesse de pointe. Une chose est sûre, s’il a encore tapé Blondie en Q3, il a largement donné l’impression de ralentir la meute une bonne partie de la course, meute à la tête de laquelle se trouvait Rosberg. Oui mais voilà, une nouvelle fois, son équipier, lorsqu’il a eu piste libre, s’est montré incapable de hausser le ton pour repartir devant. L’écart entre les deux n’a jamais excédé les 3.5 secondes, et fut souvent proche de la seconde. Donc Rosberg était gêné derrière Schumacher ? Lui le dit, parce que c’est un petit insolent. Oui mais Mr Septuple, lui, affirme avoir roulé tranquillement en gardant du jus sous la semelle « au cas où » (et ça, Alonso sait ce que ça veut dire). Qui croire ? Probablement les deux. Une seule conclusion qui vaille au sortir de cette ballade Turque : la Mercedes est plus lente que la Renault, et ça, les gars, j’espère que vous en avez le rouge aux joues. Pire : à voir rouler, la MGP W01 est d’une laideur à faire vomir. Elle a des airs de paquebot gris-poussière, pataude, lourde, incapable de porter avec la dignité nécessaire le certes lourd palmarès de son hôte principal.

 

A propos des Rouge, il était très instructif, le week-end des Ferrari. Ca y est, nous y sommes, Massa est revenu au niveau de son équipier : les voilà à présent aussi minables l’un que l’autre. Histoire de se donner du courage dans une configuration qu’il connaît et maîtrise, Fernande avait encore choisi de partir de loin, pour nous gratifier d’une de ces remontées dont il a le secret. Sauf que cette fois, sa remontée restera secrète jusqu’à la fin puisqu’on n’en a rien vu. Quel magicien. Enfin, si, on a du apercevoir Kobayashi puis Sutil s’arrêter au stand, c’est vrai, et on a vu le sublime dépassement de… Vitaly Petrov (qui doit probablement manger avec Alguersuari à la cantine) derrière lequel Alonso patientera près de 40 tours pour porter une estocade merveilleuse, à faire passer les coups de boutoirs de Rocco Siffredi pour une douce brise matinale. Une fois le Ruskov à l’infirmerie, en route pour la gloire, et les échappements de son cher équipier, qu’on n’a pas vu non plus parce qu’il a jeté l’encre dans une narine de Kubica (une Renault, encore) et s’est laissé traîner tout du long. Mais pas d’inquiétude : des améliorations sont prévues pour Valence, et mathématiquement rien n’est joué. Si lui y croit, après tout. En attendant, une frange des Tiffosi le déteste déjà et le traite de feignasse incapable, tandis que Domenicali continue de border Felipe tous les soirs en lui promettant des lendemains qui chantent. Ambiance. On va se marrer, je vous promets qu’on va se marrer, sous peu, je la sens, la colère de Fernand, je la sens qui monte…

 

A part ça, comme je le disais plus haut, les Renault ont semblé dans le rythme des Mercedes, et peut-être des Ferrari puisque celles-ci ne parvenaient pas à en venir à bout. Une HRT, celle de Senna, a tenu tête de nombreux tours durant aux Virgin, ce qui devrait servir l’Italo-brésilien à l’heure où émerge la rumeur de son remplacement par… Yamamoto (oui, moi aussi je trouve Sakon). Par contre, Di Grassi garde sa place à coup sûr, preuve que ses sponsors sont les bons. Et puis… c’est tout, et de toute façon on s’en cogne parce que Webber et Vettel se sont accrochés, je vous rappelle, et d’ailleurs, vous, vous en pensez quoi de tout ça ?

Publié dans Formula Ouane

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P
<br /> ah, ok...en décodé, ça veut dire que t'as pas fini de revoir pour la 3ème fois l'intégrale des 24 heures du Mans, enregistré amoureusement sur 12 cassettes VHS de 120 minutes<br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> He he, exactement!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> bon alors, ça vient ce billet ? ça fait 3 jours que le gp est passé...Même Froissart a déjà rendu son "blogo critque", c'est dire...<br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Ouais ben minute, hein, y en a qui ont des vraies vies.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> N'empêche que Froissart il a de l'humour, et ce grand con de Denis Brogniart aussi, tellement qu'il se faisait allumer, respect les gens de la f1, qu'ils s'y connaissent ou non d'ailleurs.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Alors honte sur moi, et grand respect pour monsieur Froissart que je salue bien bas.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Profitant du lien obligeamment mis à notre disposition par l'auteur de ce site, je suis allé jeter un coup d'oeil sur le blog de papy Froissard et franchement c'est pas mal.<br /> Néanmoins, comme je n'ai pas vraiment le temps ni l'envie de me mettre à lire plus que de raison sur un écran d'ordi je me dois d'opérer un choix;<br /> Un seul blog me suffit et ce sera donc celui où j'écris à cet instant même. Au moins il n'y a pas des milliers de commentaires à se fader ( et que Froissart lui-même déclare lire en diagonale, à<br /> juste raison). Ici nous sommes en petit comité et franchement ça me suffit.<br /> Bien sûr, respect à Monsieur Froissart, mais je suis quand mêrme choqué:<br /> En effet, peut-être que je me trompe, mais on dirait qu'il n'y a pas de réciprocité dans l'entraide entre blogueurs...Je n'ai pas vu de lien sur le blog de cet éminent journaliste invitant ses<br /> visiteurs à venir ici, et ça je trouve que c'est pas bien;<br /> C'est vrai quoi, entre collègues y devrait y avoir dr l'entraide.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Si si, le lien vers Débordements de Pistes figure bien dans la liste de Mr Froissart, et je l'en remercie.<br /> <br /> <br /> Et merci de ta fidélité, dont je suis flatté.<br /> <br /> <br /> <br />