Et il faudrait gober ça?
Qu'il est dur de se voir refoulé comme un malpropre. Surtout d'un lieu qui a donné à votre nom un éclat de légende, aussi surfait soit cet éclat (soyons sérieux une minute: vous pensez vraiment que Gilles Villeneuve était un grand pilote? Pourquoi? Parce qu'il a deux années de suite humilié publiquement week-end après week-end le "premier champion du Monde moral français" avant que celui-ci ne dépose chez Mousline la première recette de purée de tibia à la viande hachée? C'est bien le seul qu'il ait jamais réussi à surpasser.).
Villeneuve, donc. Le fils. Qui balança, sans rougir un instant, avec un dédain absolument inouï, au journaliste d'Auto123.com qui sur le moment dut hésiter entre fou rire et franche pitié:
"C’est simple : je n’ai jamais vraiment travaillé sur le cas de Lotus pour revenir en Formule 1. J’ai été invité par mon ami Gino Rosato à aller visiter l’usine de voitures de production Lotus Cars. Ils travaillent actuellement sur plusieurs projets et ma visite ne concernait que les voitures de route Lotus. Je ne suis pas allé les voir pour discuter de Formule 1."
Oui, relisez bien mais asseyez-vous d'abord, et avalez votre salive pour ne pas vous étouffer avec: il n'est pas allé les voir pour discuter de F1.
"Lotus Cars et Lotus F1 Racing sont deux entités complètement différentes. Les gens n’ont pas compris que l’écurie de F1 Lotus n’avait rien à voir avec Lotus Cars, propriété de Proton qui produit des voitures de série, non?"
Traduisez: c'est nous qui sommes trop cons, qui n'avons rien compris à rien.
Mais ça n'est pas fini:
"Non, non. Je n’ai pas courtisé l’écurie de F1 Lotus. Je n’y ai pas mis d’énergie. Suite à ma visite, les gens se sont excités et la machine à rumeurs s’est emballée."
Donc là, c'est clair: tout est de notre faute.
A ce stade, ça n'est plus du foutage de gueule, ça relève purement et simplement de la psychiatrie. Dénégation? Déni? Putain mais rappelez le docteur Sigmund, ça urge.
Mais bon sang de bon soir, ma Villoche, à qui donc veux-tu faire croire une chose pareille? Un baquet était libre dans l'écurie Lotus (re?)naissante, tu souillais caleçon sur caleçon à l'idée d'un retour en F1, répandais tes lubricités de pervers autophile sur chaque micro qu'on daignait te tendre, puis tu t'es rendu au siège de Lotus en prenant bien soin de laisser filtrer la nouvelle afin qu'elle inonde le Circus et fasse boule de neige.
Et tout ce branle-bas, tu oses prétendre que tu ne l'as pas fait dans le but de te faire mousser, puis d'obtenir un baquet dans l'équipe?
Pauvre gars, va, il fut un temps où tu avais nettement plus d'imagination pour justifier tes déboires ou ta lenteur.
La vérité? C'est que tu es vieux, que tu as toujours été lent, et que le temps t'as rendu pathétique, et aigri, et que tu viens simplement de te faire envoyer bouler par une écurie au nom de torche-cul.
Pire: tu ne peux même pas t'appuyer sur tes fans pour asseoir (à nouveau) ta popularité, ceux-ci comptant parmi les plus grands neuneus qui soient (les échos de vulgarités telles "Villo a battu Schumacher", ou encore "Schumacher avait peur de Villeneuve" ont souillé et souillent encore tant d'oreilles innocentes).
Va, Jacques Villo, file dans les limbes et dans l'oubli que tu n'aurais jamais dû quitter, les poubelles de l'Histoire elles-mêmes se refusent à chanter ton souvenir.
Villeneuve, donc. Le fils. Qui balança, sans rougir un instant, avec un dédain absolument inouï, au journaliste d'Auto123.com qui sur le moment dut hésiter entre fou rire et franche pitié:
"C’est simple : je n’ai jamais vraiment travaillé sur le cas de Lotus pour revenir en Formule 1. J’ai été invité par mon ami Gino Rosato à aller visiter l’usine de voitures de production Lotus Cars. Ils travaillent actuellement sur plusieurs projets et ma visite ne concernait que les voitures de route Lotus. Je ne suis pas allé les voir pour discuter de Formule 1."
Oui, relisez bien mais asseyez-vous d'abord, et avalez votre salive pour ne pas vous étouffer avec: il n'est pas allé les voir pour discuter de F1.
"Lotus Cars et Lotus F1 Racing sont deux entités complètement différentes. Les gens n’ont pas compris que l’écurie de F1 Lotus n’avait rien à voir avec Lotus Cars, propriété de Proton qui produit des voitures de série, non?"
Traduisez: c'est nous qui sommes trop cons, qui n'avons rien compris à rien.
Mais ça n'est pas fini:
"Non, non. Je n’ai pas courtisé l’écurie de F1 Lotus. Je n’y ai pas mis d’énergie. Suite à ma visite, les gens se sont excités et la machine à rumeurs s’est emballée."
Donc là, c'est clair: tout est de notre faute.
A ce stade, ça n'est plus du foutage de gueule, ça relève purement et simplement de la psychiatrie. Dénégation? Déni? Putain mais rappelez le docteur Sigmund, ça urge.
Mais bon sang de bon soir, ma Villoche, à qui donc veux-tu faire croire une chose pareille? Un baquet était libre dans l'écurie Lotus (re?)naissante, tu souillais caleçon sur caleçon à l'idée d'un retour en F1, répandais tes lubricités de pervers autophile sur chaque micro qu'on daignait te tendre, puis tu t'es rendu au siège de Lotus en prenant bien soin de laisser filtrer la nouvelle afin qu'elle inonde le Circus et fasse boule de neige.
Et tout ce branle-bas, tu oses prétendre que tu ne l'as pas fait dans le but de te faire mousser, puis d'obtenir un baquet dans l'équipe?
Pauvre gars, va, il fut un temps où tu avais nettement plus d'imagination pour justifier tes déboires ou ta lenteur.
La vérité? C'est que tu es vieux, que tu as toujours été lent, et que le temps t'as rendu pathétique, et aigri, et que tu viens simplement de te faire envoyer bouler par une écurie au nom de torche-cul.
Pire: tu ne peux même pas t'appuyer sur tes fans pour asseoir (à nouveau) ta popularité, ceux-ci comptant parmi les plus grands neuneus qui soient (les échos de vulgarités telles "Villo a battu Schumacher", ou encore "Schumacher avait peur de Villeneuve" ont souillé et souillent encore tant d'oreilles innocentes).
Va, Jacques Villo, file dans les limbes et dans l'oubli que tu n'aurais jamais dû quitter, les poubelles de l'Histoire elles-mêmes se refusent à chanter ton souvenir.